Orion Rookwood | Fin |

Bonjour! Je m'appelle Orion Rookwoodi mais mes amis me surnomment cornichon, bonbon. Je suis né à Londres le 20 janvier et de ce fait j'ai donc 17 ans. Je suis un sang pur, ça te dérange pas trop j'espère ? Côté coeur, je suis célibataire, sachant que je suis gay, mais je le cache extrêmement bien. Ma baguette est en bois d'acajou, contenant une plume de phénix et mesure : 22,5 cm. Je suis quelqu'un de possessif, manipulateur, égocentrique, tricheur; mais aussi intelligent, créatif, fragile, compréhensif. Je suis en 7 ème année dans la maison Serpentard et après Poudlard je veux être une star de Quidditch. Mon Patronus est un lionceau et je l'adore.

Avoir une mère et un père. Quand on y réfléchit, c’est ce que beaucoup d’enfants rêvent. On a souvent tendance à idéaliser ces enfants qui n’ont perdu personne, mais quand on creuse un peu, on tombe souvent sur des os. Vouloir poursuivre un idéal, quoi qu’il en coûte, quoi que l’on en pense, sinon le prix du bâton si vous désobéissez. Bienvenue dans ma vie, dans mon enfer. J’ai toujours fais ce que désirait mes parents, surtout quand j’ai su le prix qu’il en coûte de désobéir. Sans issues, j’ai gardé ma rebelle attitude en moi. Elle n’a demandé qu’à exploser, bons nombres de fois. Mais la violence du plus fort a toujours raison de nous. Je dois être plus fort, je me répète ces mots d'ordres tous les soirs, avant de me coucher. Car si je suis faible, je ne serai jamais le maître de mon destin.

Une petite porte de sortie s’est dessinée quand mon père m’a offert un balai magique. Un balai dont je ne me suis jamais séparé. L’espoir de ma délivrance. Que j'ai chéri au point de devenir très possessif. Depuis ce jour, j’ai concentré ma colère dans le Quidditch. Mon père m’a inscrit dans différents concours : la colère, la vengeance, c’est ce qui m’a permis de gagner mon premier match. Gagner, la finalité de ma colère, un objectif à atteindre. Sinon elle n’a pas de sens, elle ne sert à rien. Mais très vite, je me suis rendu compte que la colère, la vengeance et la relative agilité que j’ai développé grâce au Quidditch ne suffisait plus. Commençant à perdre plusieurs matchs, c’est là que j’ai commencé à tricher, du mieux que j’ai pu. Gagner ou rien. Voici la naissance de mon obsession.

Mon arrivée à Poudlard. Les yeux pétillants à la vue de cet immense château. Une demeure, là où je pourrai être libre. Le paradis s’est annoncé de lui-même. Pouvoir faire ce dont j’ai envie, sans que deux personnes se succèdent l’une ou l’autre pour me donner des ordres. Le Paradis. L’espoir, la joie d’un renouveau. Doux rêve, ils m’ont mené tout droit à la porte des enfers. Un enfer qui m’a fait regarder qui je suis réellement. Même le mensonge le plus ficelé faisait pâle figure quand j'ai regardé mon reflet. Je ne peux pas avoir de relations physique avec une fille, ça me répugne. Et, c’est avec Ophelia que tout n’a été que plus clair. Je la déteste pour avoir fait surgir cette cruelle vérité, qui dans ce monde, ne m'est tout simplement pas destinée. Elle n’est bonne qu’à rester enfouis au plus profond de mon cœur. Même en sachant pertinemment qu’Ophelia n’y peut rien, je n'ai pas pu m’empêcher de la détester pour ça, et la tromper tout en jetant l’autre dès que j’ai pu. La tromper par vengeance pour m’avoir fait ressentir ce dégoût, malgré elle. Paradoxalement, je reste tout de même près d’elle, bannissant par mes yeux fermés ce que j’ai pu lui faire, d’un air enfantin, ce dont je n’ai jamais vraiment pu être avec mes parents. Pourquoi ? Car celle qui a fait surgir la vérité. Mais c'est aussi celle qui peut servir à la sceller six pieds sous terre. Et ça, je le sais très bien.

Enfin oui, mais tout ça a été trop facile bien sûr, jusqu’à l’arrivée d’un parasite qui tient absolument à piquer ce dont je possède. Son nom est Sirius Potter. Déjà le nom me donne des nausées. C’est lui le responsable qui a foutu une partie de ma famille à Azkaban. Et pour saupoudrer tout ça, il a un caractère, du moins ce que j’en ai vue, que je déteste en tout point. Cette manière d’aller picorer comme un rapace dans les affaires des autres. Et le pire de tout, mais sans savoir comment il avait fait, et donc devenant alors le catalyseur de toute ma haine, a appris pour mon orientation sexuelle. Je ne sais comment, à moins qu’il soit tombé sur mes gribouillages en cours d’histoire de la magie. J’ai écrit plusieurs fois gays en les barrant. Non, ce n’est pas possible. S’ajoute à ça le fait qu’il vienne joué à la bonne sœur aimante pour tenter de m’aider. Je n’ai pas eu confiance, et quand bien même le contraire, accumulant des raisons de m'énerver contre lui, tout ça est vain. Tout s’est opposé pour que j’accepte sa main tendue, dont j’ai rejeté avec violence.

FICHE PAR ROMANE