OPHELIA # just get out of here, or you'll soon get a pumpkin instead of your head !

« - Écoute-moi bien ! Tu embarques les meubles si tu veux, tu te barres avec ta traînées si tu veux ! Mais ne t'avises pas d'emmener ma fille, car tu le regretterais amèrement ! » La porte avait claqué, les mots avait été hurlé. Recroquevillé dans son lit une petite fille pleurait en silence. Elle avait bien comprit qu'entre papa et maman quelque chose n'allait pas, mais elle n'arrivait pas à demander quoi. N'était-il pas heureux ensemble ? Et puis papa avait ramener une femme, une grande brune aux regard bleu. Du haut de ses quatre ans elle l'avait haït de toute ses forces. Un bruit de pas effleura à peine le couloir, la porte s'entrouvrit. « - Ophelia ? Ophelia ma chérie, tu dors? ». Elle avait glissé sa tête sous l'oreiller, refusant de répondre à la question. Blaise Zabini avait soupiré, il était entrée dans la pièce et c'était assis au pied du lit. « - Je sais que c'est dur à comprendre ma puce... mais papa va partir quelques temps. » Elle c'était relevé, ses grands yeux plein noir plein d'eau. « - Tu vas revenir? » Il avait caressé la petite tête brune. « - Bien-sûr, je ne t'abandonne pas mon trésor... On se verra Samedi, d'accord? » Les larmes avait débordée, elle avait pleurer, encore. Ca n'avait rien changer, papa était partie, sous le regard furieux de maman qui voyait son ménage exploser en plein vol.


Les goûte de pluie tomba le long de la grande baie vitré, au ciel les nuages s'étendait en un épais camaïeu de gris. Le jardin était tout humide, et brillait de cette eau qui ruisselait sur ses tiges. L'enfant souriait. Elle aimait la pluie, rêvait de pouvoir sortir dehors profiter de cet instant, mais sa mère l'en avait défendue. Assise auprès de la fenêtre, Ophelia balançait ses jambes d'avant en arrière. On lui avait fait mettre une jolie robe grise, et ses longs cheveux noirs avaient été retenu par un ruban. Que c'était ennuyeux d'attendre. Son regards remonta le longs du verre, croisant rapidement le fil fragile et transparent d'une toile d'araignée où des perles liquide c'était glissée. La créature continuait son œuvre, imperturbable. Pourtant chaque goûte qui s'écrasait manquait de rompre la fragile construction. La petite fille se mit debout observant avec une admiration réel la petite chose qui se battait contre les éléments pour construire sa maison. Comme elle était brave, en un instant un être qui lui apparaissait répugnant d'ordinaire avait sut toucher son cœur, et la petite fille ne pouvait s'empêcher de trouver cette petite chose pleine de poile et de pattes merveilleuse. « - Ophelia ? Ton père est là. » L'enfant abandonna la contemplation de la créature, et se précipita vers l'entrée. Personne ne vit alors que la construction de la petite bête semblait repousser la pluie comme par magie...


Poudlard, grand, majestueux, unique... Un lieu privilégié, un havre, un refuge. Ophelia avait ressentit tout cela à l'instant même où son regard se posait sur l'immense château. Là elle serait loin de ses parents, de leur éternel conflit depuis le divorce, loin de sa belle-mère, loin de tout. Du haut de ses onze ans, Ophelia était tombée amoureuse du château, trop heureuse d'avoir enfin trouver un lieu de paix. Elle se dirigeait d'un pas timide parmi les autres élèves, ne sachant pas trop à qui sourire, à qui parler. Finalement les choses se réglèrent après la répartition. Envoyée à Serpentard, la demoiselle s'intégra rapidement parmi les vipères, n'ayant aucune difficulté à adopter leur mœurs, leur coutume. Ophelia ne cherchait pas à devenir une reine parmi les abeilles, mais elle ne tenait pas à rester une simple ouvrière. Rapidement elle réussit à se trouver une place de choix, une de ses places où l'on vous apprécie, mais où on vous respecte suffisamment pour comprendre que vous n'avez pas que ça à faire que de perdre votre temps dans des jeux de popularité. Ophelia était de ses filles qui ne sont ni reine, ni princesse, mais qui par leur attitude vous montre qu'elle vous sont bien supérieur, puisqu'elle ne dépend pas de vous et de votre soumission pour exister.


La pluie, encore, toujours... Douce pluie, merveilleuse pluie, les larmes que versent les nuages sur le monde et qui accompagnait si bien l'humeur malheureuse d'Ophelia. Les blessures du cœur sont les plus tendre, et les plus douloureuse. Le premier amour s'en va, et l'on se sent trahis, mis-à-nue, idiote d'y avoir cru. L'eau vous monte aux yeux, et l'envie de disparaître commence à monter en vous. Qu'est-ce que j'ai fais? Pourquoi est-il partit? Pourquoi avec une autre? Les pas s'accélèrent, vite, plus vite, sortir dehors, dans le parc battu par les intempéries. Elle ne prit même pas la peine de remettre sa cape, laissant l'eau trempée ses vêtements, ses cheveux, et les larmes sortir enfin, évacuer la peine, évacuer le mal. Doucement on commence à se sentir mieux, la douleur s'atténue et un léger sourire gagne les lèvres, avant de se muer en un rire, un rire désespérément malheureux. Et pendant qu'on se laisse aller à ses émotions, on oublie un instant le reste du monde, on ne voit rien, pas même le regard curieux de celui qui vous voit ainsi, exposer vos douleurs au parc brillant de pluie.